La grippe du furet

Le furet présente tout d'abord de la fièvre

Le furet est très sensible aux virus de la grippe (virus Influenza). Si vous souffrez de grippe, évitez donc les contacts avec votre furet que vous pourriez facilement contaminer. La contagion entre furets est également importante, au moins autant que chez l'homme. Symptômes et traitements vous sont présentés ici, bien que la prévention soit votre meilleure arme !

Les symptômes

Ils apparaissent 48 heures après la contamination par le virus. Le furet présente tout d'abord de la fièvre (40 à 41 °C). Il refuse de s'alimenter et reste prostré.

Des écoulements au niveau du nez ainsi que des symptômes respiratoires surviennent ensuite : éternuements, toux. Chez certains furets, des signes oculaires sont également observés : yeux rouges, larmoiements. Parfois cette maladie peut se compliquer et donner une pneumonie.

Chez les furets nouveaux-nés, la grippe est plus dangereuse que chez les adultes et certains peuvent malheureusement mourir de complications pulmonaires.

Le traitement

L'animal peut guérir sans traitement mais si la maladie semble affaiblir beaucoup votre furet, nous vous conseillons d'aller chez le vétérinaire. Il pourra vous donner le traitement adéquat pour atténuer les symptômes de la grippe. Parfois l'utilisation d'antibiotiques est nécessaire pour éviter les complications.

Si votre furet a la grippe, vous devez lui proposer une alimentation très appétissante et bien vérifier qu'il boit convenablement.
La guérison est assez rapide après la disparition de la fièvre. Elle a lieu dans les 5 à 14 jours qui suivent la contamination suivant les individus.

La prévention

Il n'existe aucun vaccin préventif pour le furet. Nous vous conseillons d'éviter de vous occuper de votre furet si vous avez vous-même la grippe afin de ne pas le contaminer.
Si vous devez malgré tout le faire, pensez à bien vous laver les mains avant de le manipuler et éviter de trop le câliner car la contamination se fait par voie oro-nasale.
Ces précautions sont d'autant plus importantes si votre furet est jeune ou si vous possédez une femelle avec des petits, car la grippe peut prendre une tournure catastrophique chez les animaux ayant une immunité imparfaite.

Les maladies respiratoires du furet

Les furets se servent essentiellement de leur odorat

Le furet est un petit animal dont les voies respiratoires sont relativement fragiles. Que votre furet tousse, a le nez qui coule ou éternue, différentes causes sont à envisager. Pour réagir à temps et gagner en efficacité, il est important de connaître les différentes maladies respiratoires dont peut souffrir le furet.

Rhinite

Les furets explorent leur environnement en se servant essentiellement de leur odorat (plutôt que leur vue). Ils inhalent donc facilement des poussières. Ils sont donc prédisposés à la tous et aux éternuements de manière physiologique, c'est-à-dire qu'un furet qui tousse ou éternue une à deux fois par jour n'est pas forcément malade.

Si les éternuements et la toux deviennent plus fréquents, sans altération de son état général et de son comportement (appétit, vigueur conservés), il peut s'agir d'une simple rhinite due à une irritation ou une allergie.

Dans un premier temps, il est conseillé d'éliminer le plus possible de sources de poussières (litières pour chat, copeaux, foins), de produits pouvant provoquer des irritations (produits ménagers) et d'éviter tout courant d'air.

Si malgré ces mesures, les symptômes ne rétrocèdent pas ou s'aggravent, une consultation chez le vétérinaire s'impose. Celui-ci jugera de la nécessité de mettre en place tel ou tel traitement (ex : antibiotique, anti-inflammatoire,...).

Infections bactériennes

Plusieurs bactéries peuvent être à l'origine de ces infections respiratoires, associées ou non à des virus.
Les symptômes essentiels sont alors : difficultées respiratoires, abattement, écoulement nasal et fièvre.

Un traitement antibiotique prescrit par votre vétérinaire est utilisé d'emblée pour traiter ces infections lorsqu'elles sont présentes, ou des prélèvements pour analyse bactériologique et antibiogramme sont préalablement réalisés si le vétérinaire le juge nécessaire.

Maladies virales

La grippe

La grippe peut être attrapée par le furet au contact d'humains ou d'autres furets infectés. Le virus est en effet le même que chez l'Homme. Les animaux présentent alors, après une phase de fièvre, de la toux, des éternuements, des écoulements au niveau des yeux et du nez. La maladie progresse rarement au-delà de ce stade, la guérison survenant spontanément en 1 à 2 semaines.

Souvent, la mise en place d'un traitement n'est même pas nécessaire. Des antibiotiques peuvent toutefois être indiqués pour prévenir les infections secondaires.

La grippe peut quelquefois se compliquer avec une pneumonie. Les troubles apparaissant alors sont des écoulements au niveau du nez, une certaine difficulté à respirer, de l'abattement, une perte d'appétit et quelquefois de la fièvre. Il peut arriver que l'évolution de la maladie soit fulgurante avec mort rapide.

Votre vétérinaire mettra lors en place le traitement approprié à la grippe compliquée, passant par des soins intensifs, l'administration d'antibiotiques, de broncho-dilatateurs, etc...

La maladie de Carré

Les premiers symptômes de la maladie de Carré sont, en général, ceux d'une infection de l'appareil respiratoire. Un des symptômes de départ est un écoulement nasal purulent souvent associé à une conjonctivite. La toux est très sèche au départ et devient grasse par la suite.

La mue et ses troubles

La chute des poils (alopécie) est un motif trés fréquent de consultation  chez le vétérinaire. En dehors de la mue physiologique qui correspond au renouvellement du pelage du furet, de nombreuses affections peuvent être à l'origine d'alopécies.

La mue physiologique a lieu 2 fois par an, à l'automne et au printemps, avec parfois un décalage vers l'hiver et l'été. Elle est sous la dépendance de la photopériode ( durée d'éclairement quotidient). Elle peut être graduelle et séchelonner sur quelques semaines, ou intense et ne durer que quelques jours. Dans les conditions physiologiques, la mue ne dure que 2 à 4 semaines, parfois plus longtemps (1 à 2 mois). Elle est à l'origine de zones alopéciques sur les flancs et la queue, qui ne doivent pas persister. La mue coïncide en général avec les variation saisonnières de poids.

 

 

L'alopécie symétrique bilatérale à caractère saisonnier peu être :

  • L'alopécie oestrale des femelles en chaleur (hyperoestrogénisme primaire).
  • L'alopécie de la queue.
  • La mue saisonnière

 

L'alopécie symétrique bilatérale à caractère non saisonnier peu être :

  • La maladie surrénalienne.
  • L'alopécie par reliquat d'ovaires (hyperoestrogénisme secondaire).

 

L'alopécie localisée non symétrique : attention au parasitisme externe

  • Les puce et les poux.
  • Les dermatophytes agents de la teigne.
  • La gale sarcotique.
  • La gale démodécique.

Les alopécies de nature tumorale :

  • Le mastocytome.
  • Le lymphome cutané.